SABLE

Désormais


J'observe des grimaces d'un arbre tranquille

dont feuilles pointues caressent la brise

d'été, de soirée bienveillante et diffuse

qui fait s'envoler souvenirs d'une vie


Vie, vieille vie, ruisseau d'eau éternelle

je n'ose te poser qu'une humble question:

sais-tu si l'éclat partagé par deux cœurs

s'est-il enfermé dans l'aube du ciel?


S'achève le séjour toujours cru interminable

manquants l'esprit et l'espoir d'autrefois

Il n'y a guère de chaud dans le temps et le sable


Le corps fatigué ne supporte plus son poids

rempli d'intrahistoire, il tourne cadavre

au bout du chemin de chagrin et de joie


Alejandro Olivares Rodríguez

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